Les candidats à la mairie Stéphane Boyer et Catherine Fournier prennent le leadership de la recherche de solutions

Les candidats à la mairie des villes de Laval et de Longueuil, Stéphane Boyer et Catherine Fournier, s’allient pour prendre le leadership de la recherche de solutions à la crise du logement et à la surchauffe immobilière.

En tant que potentiels futur maire et future mairesse, ils s’engagent tous les deux à travailler ensemble afin de réunir les différents paliers de gouvernement, le milieu académique, la société civile et le secteur privé autour d’un grand sommet panquébécois sur l’habitation dans la première année de leur mandat à la tête de leur ville respective.
 
« L'enjeu de l’habitation est fondamental pour la population. Après tout, qu’on soit locataire ou propriétaire, le loyer et l’hypothèque constituent bien souvent la dépense la plus importante des ménages. C’est une des questions centrales de cette élection. Nous avons adopté une politique en matière d’habitation à Laval en 2017, mais pour trouver des solutions pérennes à la crise du logement et à la surchauffe immobilière, il nous faut une approche concertée à la grandeur du Québec pour trouver des mesures innovantes afin de répondre à ces problèmes qui sont très complexes et qui touchent l’ensemble des paliers de gouvernement. Pour paraphraser le célèbre Albert Einstein, je vous dirais que la folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent. Si on est sérieux dans notre démarche, nos actions doivent être diversifiées. On doit sortir des sentiers battus! », a déclaré d’entrée de jeu Stéphane Boyer, candidat à la mairie pour le Mouvement lavallois.
 
« Bien que la situation soit particulièrement préoccupante dans la région métropolitaine, c’est tout le Québec qui vit présentement les conséquences de la crise du logement sur le marché locatif et de la surchauffe sur le marché immobilier. Comme les répercussions affectent particulièrement notre génération et qu’elles auront certainement des effets majeurs sur celles à venir, je suis particulièrement fière de m’allier avec Stéphane Boyer aujourd’hui pour annoncer dès maintenant notre intention d’initier la tenue d’un sommet panquébécois sur l’habitation, duquel pourront découler des solutions concertées, prêtes à être mise en œuvre. Nous ne devons pas attendre de devenir les prochains Vancouver ou Toronto. C’est maintenant que nous devons agir », a affirmé à son tour Catherine Fournier, candidate à la mairie pour Coalition Longueuil.
 
« Plusieurs enjeux devront être traités lors de ce sommet, dont la rareté des terrains et la spéculation, la pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie de la construction, le déséquilibre entre l’offre et la demande, la complexification des règlements municipaux, les taux d’intérêt, la fiscalité et les investisseurs étrangers, pour ne nommer que ceux-là. Nous avons beaucoup de pain sur la planche », a ajouté Stéphane Boyer.

EN RÉSUMÉ
Stéphane Boyer et Catherine Fournier s’engagent à réunir les différents paliers de gouvernement, le milieu académique, la société civile et le secteur privé autour d’un grand sommet panquébécois sur l’habitation pour trouver des solutions à la crise du logement et à la surchauffe immobilière.

Ce sommet sur l’habitation réunira des partenaires et explorera différentes pistes de solution inspirées des meilleures pratiques québécoises, canadiennes et internationales, dont :

  • La construction de logements municipaux, le rachat d’une partie du parc immobilier ou la conversion d’immeubles par les villes pour offrir des habitations à moindre coût ;

  • Les fiducies d’utilité sociale (FUS), un véhicule juridique 100% québécois dévolu à une vocation d’intérêt collectif ;

  • Le principe des cohabitats, avec une mutualisation des espaces collectifs ;

  • Les baux emphytéotiques, où les citoyens peuvent devenir propriétaires d’un logement et payer un loyer pour l'occupation du foncier sur lequel il a été construit ;

  • L’instauration de programmes d’accession à la propriété.

« Les citoyennes et les citoyens inquiets sont de plus en plus nombreux. Les exemples sont multiples : des familles de la classe moyenne peinent à trouver un logement adapté à leur salaire et à la taille de leur ménage, les étudiants doivent travailler à temps plein pour payer leur loyer pendant leurs études, les parents craignent que leurs enfants ne puissent jamais devenir propriétaires et les premiers acheteurs sont contraints de prendre des risques légaux pour acquérir une propriété dans un contexte d’offres multiples. La volonté d’agir sur la question de l’habitation est déjà présente à plusieurs niveaux, au sein des gouvernements, de la société civile et du secteur privé. Ce dont on a besoin, c’est d’une impulsion politique qui permettra de réunir tout le monde autour d’une table. C’est cette impulsion politique que Stéphane et moi souhaitons donner, dans l’esprit de collaboration qui nous anime », a conclu Catherine Fournier. 

Alexandre Banville